Les voitures thermiques toujours aussi polluantes, 2035 tous en électrique ?

les voitures thermiques toujours aussi polluantes qu'il y a 12 ans

« La révolution verte ne pourra avoir lieu que si le nombre de véhicules polluants en circulation chute drastiquement », ce n’est pas nous qui l’affirmons, c’est la Cour des comptes européenne qui le dit.

Un défi qu’elle qualifie d’immense après la publication récente de son rapport sur les émissions de CO2 des voitures thermiques en Europe. Des voitures thermiques qui, selon elle, ne polluent pas beaucoup moins qu’auparavant. La diminution des émissions de CO2 étant dues, essentiellement, à la croissance des véhicules électriques.

Elle attire l’attention sur la quantité de CO2 émise par les voitures particulières qui est semblable à celle d’il y a 12 ans. Des émissions restées stables pour les véhicules diesel et qui n’ont baissé que de 4,6% pour les voitures à essence. Un bilan peu reluisant donc presque 10 ans après la mise en place d’une réglementation qui imposait, aux fabricants automobiles, des objectifs d’émissions pour les nouvelles voitures mises sur le marché.

Réglementation qui n’aura pas pu contrer l’augmentation de la masse des véhicules thermiques ainsi que leurs moteurs toujours plus puissants. Un secteur des transports qui comptent, à lui tout seul, pour 23% des émissions de gaz à effet de serre.

Pour rappel, en 2035 les moteurs thermiques ne pourront plus être fabriqués. Un horizon « zéro émission » dont la solution se trouve être l’essor du véhicule électrique selon la Cour. Un objectif qui ne sera pas simple à atteindre étant donné certains obstacles à la démocratisation de ces véhicules électriques et en faciliter ainsi l’accès. Il faudra proposer des modèles abordables, déployer plus de bornes de recharges et s’assurer de l’approvisionnement des matières nécessaires à la fabrication des batteries.

Bien que le développement du véhicule électrique puisse soulever, à juste titre, certains débats concernant les matériaux nécessaires à leur batterie, il ne faut cependant pas le mettre de côté. De telles technologies seront des alliés et devront faire partie de la solution globale à la diminution des émissions de CO2.