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COOPEOS, la coopérative qui développe le bois-énergie

19 septembre 2017

Créée en 2015 et basée à Ottignies, COOPEOS est reconnue comme étant la coopérative wallonne spécialisée dans le bois-énergie. Son expertise s’est développée autour d’un concept innovant : elle développe une filière locale de récolte de déchets verts (branchages issus de la gestion des espaces verts), sèche et transforme la matière en plaquettes et installe des chaudières bois auprès de consommateurs de chaleur locaux. COOPEOS s’adresse ainsi aux écoles, communes, piscines, hôpitaux, maisons de repos ou entreprises qui souhaitent remplacer leur chaudière (gaz ou mazout) et leur propose un service complet (installation, maintenance et combustible vert). Grâce à l’épargne citoyenne, la coopérative peut même financer le projet. Autre dimension intéressante : COOPEOS s’appuie sur ses projets pour mener des actions de sensibilisation à l’énergie durable avec des partenaires locaux. Un projet-pilote a été inauguré en juin 2017 au Moulin de la Hunelle à Chièvres, désormais alimenté par une chaudière bois de 200 kW. Caroline Lambin, co-fondatrice de COOPEOS et Responsable commerciale, nous donne ses premiers retours d’expérience. Christophe Haveaux (Renouvelle) : Comment s’est concrétisé votre premier projet ? Est-il représentatif de votre concept de « Biomasse locale pour une chaleur durable » ? Caroline Lambin (COOPEOS) : C’est un cas idéal car la filière complète se trouve réunie en un seul lieu. Il s’agit d’une entreprise de travail adapté qui mène notamment une activité d’entretien de parcs et jardins qui génère chaque année 1500 m3 de déchets verts. Nous avions donc une ressource locale disponible. L’entreprise est également consommatrice de chaleur, par ses autres activités – menuiserie, blanchisserie, HORECA, … Nous transformons donc leurs déchets verts pour chauffer leurs bâtiments (voir photo en haut de l’article). Nous produisons là-bas 300 tonnes de combustible, soit l’équivalent de 150.000 litres de mazout par an. … Continue reading "COOPEOS, la coopérative qui développe le bois-énergie"

Avec GEOTHERMIA, la géothermie wallonne refait surface

15 mars 2018

L’intercommunale IDEA a inauguré le 8 février dernier une centrale géothermique de 7 MW à Ghlin près de Mons. Le puits, foré en 1981 mais jamais exploité, capte de l’eau à 65°C à un peu plus de 1.500 mètres de profondeur et permet d’alimenter en chauffage et eau chaude sanitaire, via un réseau de chaleur, les futures entreprises qui s’installeront dans le zoning baptisé GEOTHERMIA. Il s’agit ainsi de la première zone d’activité économique alimentée en géothermie en Belgique. Pour l’heure, outre les deux stations de démergement également gérées par IDEA, une première entreprise a été connectée au réseau :  FACOZINC, qui construit un bâtiment de 12.000 m² pour y établir son pôle « construction durable ». A terme, le zoning de 40 hectares devrait accueillir un nombre important d’entreprises, chauffées à la géothermie. IDEA dispose d’une expérience de longue date en matière de géothermie puisqu’elle exploite depuis plus de 30 ans deux puits géothermiques situés à Saint-Ghislain et Douvrain qui alimentent, via des réseaux de chaleur, deux hôpitaux, deux écoles, une gare, 355 logements sociaux, une piscine, un home, … et permettent ainsi d’éviter chaque année le rejet de 5.500 tonnes de CO2. Où en est la géothermie en Wallonie ? Avec cette inauguration, la géothermie wallonne refait surface, après une absence d’évènements majeurs depuis quelques années. L’occasion de faire le point sur une filière qui entend trouver sa place dans la transition énergétique en Wallonie. Petit rappel. En 2011, le Gouvernement wallon a adopté une stratégie visant à mieux connaître son potentiel en géothermie profonde pour une production de chaleur et d’électricité. Il a dès lors initié des cadres incitatifs – financier, législatif, scientifique et technique – et soutenu 2 projets-pilotes : Où en sont ces projets ? Une campagne de reconnaissance géophysique commune … Continue reading "Avec GEOTHERMIA, la géothermie wallonne refait surface"

Les trains de nuit ou comment voyager proprement en Europe

20 février 2019

Il fut un temps où il était possible de voyager par train de nuit vers la plupart des grandes villes européennes. En Belgique, jusqu’au début des années 2000, les voyageurs pouvaient s’installer dans un train couchette en gare de Schaerbeek (Bruxelles) ou de Bressoux (Liège) et se réveiller le lendemain dans le sud de la France ou en Italie. Depuis lors, la concurrence aérienne a profondément modifié la carte du transport en Europe : le boom des vols low-cost et la multiplication des aéroports régionaux (soutenus par des subsides publics) se sont traduits par une forte croissance du trafic aérien (plus de 1 milliard de voyageurs en Europe par an) et un déclin du service des trains de nuit (lire cet article de la Tribune de Genève : Comment les vols low cost ont tué trains de nuit et TGV et cet article du magazine Slate : Air et rail, les meilleurs ennemis). Or, selon Eurostat, la moitié des voyageurs aériens ont pour destination un autre pays européen, souvent limitrophe. Plus de 500 millions de passagers pourraient ainsi préférer prendre un train de nuit, si ce service était existant et à prix comparable, pour arriver frais et dispo directement dans le centre-ville de la destination de leur choix – sans avoir pollué le ciel par avion. Voici un exemple de pertinence au départ de Paris : Le coût du kérosène augmentera Soyons clair : tant que le kérosène sera défiscalisé en Europe, l’avion restera longtemps plus compétitif, malgré son caractère énergivore et son impact désastreux sur l’environnement, comme le montre ce graphique : Mais nous partons du principe que le pic pétrolier imminent et les politiques climatiques européennes nous imposeront, plus ou moins rapidement, une profonde sobriété énergétique, qui induira de nombreux changement de comportements (lire … Continue reading "Les trains de nuit ou comment voyager proprement en Europe"

Des batteries usagées de véhicules électriques serviront à équilibrer le réseau électrique belge

4 novembre 2019

Les batteries qui équipent les véhicules électriques perdent en performance au fur et à mesure de leur utilisation, en particulier lorsqu’on les recharge en vitesse rapide. Les constructeurs automobiles estiment que, lorsqu’elles atteignent 2/3 de leur capacité, les batteries doivent être remplacées car elles n’assurent plus une autonomie optimum pour le véhicule électrique (mais un automobiliste qui effectue de petits déplacements pourrait s’en contenter). Que faire dès lors de ces batteries usagées ? D’autant plus qu’elles seront de plus en plus nombreuses avec l’essor du marché des véhicules électriques en Europe. C’est ici qu’intervient le principe essentiel de l’économie circulaire car ces batteries peuvent encore servir, pour d’autres finalités. Le groupe Engie, acteur dominant du marché belge de l’énergie, et Umicore, acteur mondial dans la production et le recyclage de matériaux pour batteries rechargeables, ont ainsi mis en œuvre, pour la première fois en Belgique, une réutilisation de batteries sur le site industriel de Olen près de Anvers. Dans leur « première vie », les 48 batteries Li-Ion, issues des véhicules électriques de la marque Renault Kangoo, disposaient d’une capacité de stockage de 22 kWh. Usagées, elles atteignent désormais entre 15 et 17 kWh, ce qui reste suffisant pour leur donner une « deuxième vie » durant au moins 10 ans. Elles ont ainsi été placées dans des containers et interconnectées entre elles, afin de constituer une batterie de stockage de grande taille, d’une puissance de 1,2 MW et d’un volume de stockage de 720 kWh. Lorsque la production d’électricité renouvelable est abondante – quand le soleille brille et/ou que le vent souffle -, cette grande batterie stockera les surplus puis les restituera au réseau électrique lorsque la demande est plus forte. La batterie est donc d’ores et déjà intégrée à la réserve primaire de … Continue reading "Des batteries usagées de véhicules électriques serviront à équilibrer le réseau électrique belge"

« La Démocratie énergétique va soutenir la renaissance d’une industrie photovoltaïque en Europe »

24 avril 2020

Le secteur photovoltaïque européen est aujourd’hui quasi complètement dépendant de la Chine, principal fabricant de panneaux solaire au monde. Or la crise économique liée au coronavirus perturbe toute la filière, qui accuse l’arrêt ou les retards de fabrication et d’exportation du marché chinois ; si bien que de nombreux acteurs européens plaident pour la relance d’une industrie solaire en Europe (lire ces articles de Bloomberg et Euractiv). Ce contexte va-t-il soutenir la renaissance d’une industrie photovoltaïque en Europe, en gestation depuis quelques années ? (lire notre article Bientôt des panneaux solaires « Made in Europe » ?). Renouvelle a interrogé Andre Langwost (photo ci-dessous), Secrétaire Général du European Solar Manufacturing Council (ESMC), qui œuvre au redéploiement d’une production de panneaux photovoltaïques en Europe. Selon vous, la crise économique actuelle va-t-elle favoriser la renaissance d’une industrie photovoltaïque en Europe, afin de s’affranchir du marché chinois ? Tout à fait. On le constate avec les pièces qui n’arrivent plus de Chine. Cette crise est une chance pour l’Europe, pour le Green deal européen. Il faut faire comprendre aux ministres européens de l’économie que notre filière a besoin d’une stratégie commune pour stimuler la fabrication en Europe. Mais surtout pas dans un esprit « contre les panneaux chinois », car le ESMC considère que la concurrence et la coopération stimule le marché. On a fondamentalement besoin d’une production en Europe pour devenir plus indépendant des produits non européens et, il nous faut une production industrielle en Europe pour y maintenir la recherche et pour y développer des nouvelles technologies compétitives. Précisément, un marché européen de fabrication peut-il être compétitif face à la Chine ? Nous devons d’abord regarder l’histoire industrielle de notre filière, pour ne pas répéter les mêmes erreurs. L’Europe disposait il y a encore … Continue reading "« La Démocratie énergétique va soutenir la renaissance d’une industrie photovoltaïque en Europe »"

Flexibilité et stockage, deux solutions complémentaires

18 août 2020

Le cluster TWEED organisait le 23 juin dernier un webinaire qui abordait notamment l’enjeu de la flexibilité et du stockage, en compagnie d’un orateur de référence : Thibault Quetel, Sourcing & Sales Manager chez Centrica Business Solutions (ex-REstore), un agrégateur pionnier en Belgique. Voilà qui nous donne l’occasion de faire le point sur un enjeu stratégique de la transition énergétique. Qu’est-ce que la flexibilité ? Plus on injecte des productions renouvelables dans le réseau, plus celui-ci devient volatil car il s’agit de productions qui varient selon la météo. En cas de déficit de production (absence de vent et/ou de soleil), Elia – gestionnaire du réseau belge haute tension – dispose de deux solutions pour maintenir l’équilibre en temps réel : Pour ce faire, Elia utilise les réserves primaire, secondaire et tertiaire, c-à-d des capacités de production et de flexibilité prévues pour équilibrer le réseau. En Belgique, la réserve primaire représente 80 MW, dont 30 à 36 MW peuvent être activés par l’agrégateur Centrica, explique Thibault Quetel. Quel est le rôle d’un agrégateur ? Un agrégateur est un opérateur qui établit des contrats avec différentes usines, qui acceptent de réduire temporairement leur consommation d’électricité contre une rémunération. L’agrégateur vend ensuite ces MWh flexibles – on parle de centrale virtuelle et de gestion active de la demande – à Elia, qui peut ainsi équilibrer son réseau en cas de trop faible production d’électricité. Parfois, l’agrégateur joue le rôle inverse : en cas de surproduction de renouvelables sur le réseau, il pourra demander à ses partenaires industriels de surconsommer à certains moments pour éviter un déséquilibre. Ce cas de figure s’est par exemple produit durant la période de confinement en Belgique. A titre d’exemple, la centrale virtuelle de Centrica fait 2.500 MW, répartis … Continue reading "Flexibilité et stockage, deux solutions complémentaires"

Datas centers : vers des solutions locales et renouvelables ?

22 février 2021

Le secteur numérique représente déjà environ 4% de la consommation mondiale d’énergie primaire et 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit plus que le transport aérien. Une tendance qui pourrait fortement s’amplifier avec le développement effréné de la 5G, des objets connectés et des nouveaux services en ligne – Cloud, edge computing, … (lire notre article Oui, la sobriété numérique est possible et souhaitable). Au niveau des infrastructures, les serveurs, réseaux et terminaux se partagent à parts plus ou moins égales la consommation énergétique. Mais ce sont souvent les centres de données numériques (data centers) qui focalisent l’attention, pour leurs impacts mais aussi comme solutions énergétiques. Ces centres informatiques – petits, grands ou hyperscale (c-à-d supérieurs à 10.000 m2) – réunissent parfois plusieurs milliers de serveurs, qu’il faut refroidir en permanence. Le système de refroidissement représente ainsi souvent 50% de la consommation électrique d’un data center. De plus, ces centres sont équipés de salles de batteries et de générateurs de secours alimentés au fioul, pour un usage très rare (parfois quelques minutes par an). Enfin, une étude de l’institut Uptime sur les data centers nord-américains a révélé que 30% des serveurs de ces salles machines sont comateux c-à-d alimentés en électricité mais ne délivrant aucun service utile. Bref, ces infrastructures dormantes et surdimensionnées pourraient rendre de meilleurs services à la collectivité. Une étude de l’ADEME – l’agence française de la transition écologique – s’est penchée sur la question et montre que des initiatives – exploratoires ou opérationnelles – permettent de mettre ces centres de données au service de la transition énergétique (lire l’étude L’Impact spatial et énergétique des data centers sur les territoires). Nous aborderons ici la question des réseaux électriques puis la récupération de chaleur. … Continue reading "Datas centers : vers des solutions locales et renouvelables ?"

Agrivoltaïsme : Quelles applications possibles en Belgique ?

25 février 2021

Le monde d’aujourd’hui doit faire face à un triple défi pour 2050 : limiter le changement climatique en réduisant nos émissions de CO2, tout en étant capable d’alimenter raisonnablement la population mondiale (bientôt 10 milliards d’humains) en nourriture et en énergie.   Pour y arriver, la production d’énergie devra être renouvelable et éviter une compétition avec les surfaces agricoles disponibles.  Sur un petit territoire comme la Belgique, il s’agira de trouver des solutions qui permettent de conserver – ou améliorer – le rendement agricole, tout en fournissant une production d’énergie sur la même surface. C’est ce que l’agrivoltaïsme cherche à atteindre aujourd’hui. A ne pas confondre avec les centrales solaires au sol, qui occupent parfois des surfaces agricoles sans possibilité de culture, ce qui entre en compétition avec l’activité agricole et pose différents problèmes (lire notre article Centrales photovoltaïques au sol : choisir des sites prioritaires, sans incidence pour les riverains).  Différentes applications  L’agrivoltaïsme propose en réalité trois principales applications technologiques très différentes : les installations photovoltaïques sur les toitures des bâtiments agricoles, les ombrières en prairie permettant aux animaux de se protéger du soleil ou des intempéries et les systèmes photovoltaïques surélevés sur des surfaces maraîchères (illustrations ci-dessous).  Nous présentons ci-après une analyse des avantages et inconvénients de ces trois applications pour les agriculteurs ou développeurs qui souhaitent réaliser un projet en Belgique.  Intégration sur les bâtiments agricoles  Cette première approche est selon nous la meilleure combinaisons possible. La couverture photovoltaïque est placée sur la toiture existante d’un hangar de stockage, ou d’élevage, permettant ainsi de produire de l’électricité solaire sans empiéter sur les surfaces agricoles.  Premier cas de figure : l’exploitant peut investir sur fond propre, ou par un emprunt, et regagner en 7 à 10 ans sa mise par … Continue reading "Agrivoltaïsme : Quelles applications possibles en Belgique ?"

La Belgique bientôt interconnectée avec le Danemark ?

1 mars 2021

Les réseaux électriques belge et danois seront-ils bientôt reliés en mer du Nord ? L’idée peut surprendre vu l’éloignement géographique entre les deux pays. Et pourtant, ce type d’interconnexions sont amenées à se développer dans les mers européennes. En effet, avec la multiplication de parcs éoliens offshore, les 7 pays riverains de la mer du Nord envisagent d’utiliser ces sites pour créer des interconnexions hybrides : on combine à la fois un raccordement du parc éolien maritime et une interconnexion avec un pays proche, ce qui permet de mieux intégrer et échanger les productions éoliennes.   Le premier interconnecteur hybride au monde a ainsi été inauguré en octobre 2020 en mer Baltique. Un câble électrique de 25 km relie désormais deux parcs éoliens offshore, l’un danois l’autre allemand, assurant dès lors une interconnexion entre ces deux pays. Or cette première mondiale a été développée en partenariat avec 50 Hertz, filiale allemande d’Elia, le gestionnaire belge du réseau haute tension. Elia dispose donc d’une expertise innovante dans ce type de projets. Un câble sous-marin de 600 km   C’est ainsi que les gestionnaires de réseaux belge (Elia) et danois (Energynet) étudient la faisabilité d’un câble sous-marin entre la Belgique et le Danemark, sur une distance de 600 km, via un parc éolien qui formerait une véritable île énergétique (illustration ci-dessous). Source : Elia Prévu pour être construit à 80 kilomètres des côtes du Jutland à l’ouest du Danemark pour capter des vents puissants, ce « hub énergétique » relierait 200 puis, à terme, 600 grandes éoliennes en mer. Avec une capacité de 3 puis 10 gigawatts, les responsables du projet avancent une production électrique permettant de fournir 3 à 10 millions de foyers, selon l’agence France Presse. Vaste de 12 à 46 … Continue reading "La Belgique bientôt interconnectée avec le Danemark ?"

Une taxe carbone belge peut s’avérer bénéfique pour l’économie, les ménages et le climat

11 mars 2021

La tarification du carbone, c’est un peu l’Arlésienne des politiques climatiques. On en parle depuis des années, sans qu’elle ne soit mise en place à un niveau suffisant pour avoir des effets significatifs sur les émissions de carbone.  Les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), utilisées par nos industries et nos moyens de transport et fortement émettrices de gaz à effet de serre, devraient pourtant contribuer aux efforts nationaux et internationaux pour accélérer la transition vers un système Zéro carbone.  Il est vrai que les résistances sont nombreuses et les contre-arguments ne manquent pas : baisse de compétitivité des entreprises, perte d’emplois, augmentation des inégalités sociales, appel à mettre en place une telle tarification au niveau international, …   Ces contre-arguments, on les a entendus encore récemment au niveau belge, lorsque la Ministre fédérale du Climat et du Développement durable Zakia Khattabi, a remis sur la table fin 2020 l’idée d’instaurer une tarification carbone en Belgique.   Ces contre-arguments sont à première vue assez intuitifs et peuvent difficilement être ignorés. Et les gilets jaunes seront toujours là pour nous rappeler qu’une taxe injuste peut provoquer une colère sociale de grande ampleur (lire notre article « Gilets jaunes » et climat, même combat ? ).  Mais la vérité n’est peut-être pas aussi proche de nos intuitions. En effet, une étude publiée en décembre 2020 vient mettre à mal une bonne partie de ces contre-arguments. Cette étude n’a pas été menée par une ONG environnementale, mais bien par la Banque nationale belge, qui n’est pas réputée pour ces positions pro-environnementales.   Cette étude dresse plusieurs constats qui se basent sur des expériences étrangères de mise en place d’une telle tarification carbone, dans des pays comme la Suède, le Royaume, l’Irlande, les Etats-Unis, …  Qu’est-ce que la tarification carbone ?  Avant de présenter plus détails ces résultats, précisons d’abord de quoi on parle.   Nous employons volontairement le terme « tarification » et non « taxe » ? En effet, appliquer un tarif à l’émission de carbone peut être réalisé de deux manières :  Directement, via une taxe dont le montant, fixe ou variable, est décidé par les pouvoirs publics. C’est l’option mise en place dans plusieurs pays à travers le monde    Indirectement, via un système de quotas d’émissions. Les entreprises qui dépassent leur quota doivent acheter un permis d’émettre du carbone. Les acteurs dont les émissions sont inférieures au quota fixé revendent … Continue reading "Une taxe carbone belge peut s’avérer bénéfique pour l’économie, les ménages et le climat"

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