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En Wallonie, un projet éolien participatif inédit

19 février 2018

C’est une première en Wallonie : deux communes – Amel et Bullange, dans les cantons germanophones – se sont associées pour développer un parc éolien commun. Elles ont identifié des terrains communaux avec potentiel éolien, situé sur les deux entités, et initié un cahier des charges commun pour développer un parc de 6 éoliennes (3 dans chaque commune) pour une puissance totale installée comprise entre 18 et 21,6 MW. Ce n’est pas un développeur privé qui a remporté le marché mais bien deux coopératives : Courant d’Air et Ecopower. L’étude d’incidences a été réalisée. La demande de permis a été déposée. Et si le projet est autorisé, il s’agira du premier parc 100% public-citoyen en Wallonie. Ce projet participatif serait détenu à 60% par les deux communes, à 27% par Courant d’air et 13% par Ecopower. Le projet est désormais à l’enquête publique, jusqu’au 7 mars. Dans ce cadre, les 4 partenaires ont co-édité ensemble une brochure d’information à destination des riverains. Cette démarche est inédite et mérite d’être épinglée comme une bonne pratique pour le développement éolien en Wallonie. Une information synthétisée et accessible En effet, les riverains disposent ici d’une information objective, synthétisée et vulgarisée, qui reprend le contexte du projet éolien dans la transition énergétique locale, son historique, les résultats de l’étude d’incidences ainsi que les réponses aux questions posées par les citoyens lors de la réunion d’information préalable. Cette brochure de 12 pages illustrées s’avère donc beaucoup plus accessible et lisible pour le grand public. Dans la plupart des projets éoliens, les riverains n’ont en effet droit qu’au rapport d’étude d’incidences, soit environ 300 pages (dont un résumé non-technique de 50 pages) dans un jargon parfois difficile d’accès. De plus, cette brochure remet en perspective les éléments abordés – … Continue reading "En Wallonie, un projet éolien participatif inédit"

Votre électricité est-elle vraiment verte ?

14 février 2018

La carte interactive Electricity map est un outil à la fois professionnel et ludique. Elle permet de visualiser dans 80 pays du monde, en temps réel, d’où provient l’électricité et quelle quantité de CO2 a été émise pour la produire, en tenant compte des importations et exportations.  En cliquant sur un pays, vous pouvez afficher l’intensité carbone de la production électrique et les contributions « bas carbone » et « renouvelables ». Vous pouvez également voir les productions des différentes sources d’énergie. De plus, des bilans affichent l’intensité carbone, l’origine et le prix de l’électricité durant les 24 dernières heures. Enfin, vous pouvez visualiser en temps réel les potentiels éolien et solaire.  La base de données est construite en open source avec des données fiables, fournies par des acteurs de référence (gestionnaires de réseaux, producteurs, gouvernements, …). Elle propose également des prévisions, mais en service payant. Les prévisions sont utiles pour les citoyens, les entreprises et les collectivités car elles permettent d’agir sur la consommation d’électricité en vue de réduire les émissions de CO2, augmenter la part de renouvelables et rendre l’électricité moins cher. Or, un autre outil fournit gratuitement aux prosumers belges et européens des prévisions solaires. Ils peuvent ainsi anticiper les pics de productions photovoltaïques et programmer leurs équipements électro-ménagers pour consommer de l’électricité au bon moment. Rendez-vous sur Va vers le soleil :  

2017 ou la victoire économique du solaire et de l’éolien

19 décembre 2017

Nous vivons actuellement des années-charnières qui nous amènent très rapidement vers un nouveau monde de l’énergie. Comme l’expliquait Renouvelle, 2016 fut ainsi une année charnière pour le véhicule électrique (ou le début de la fin du moteur thermique). Nous tirons aujourd’hui un autre bilan inédit : 2017 fut marquée par une chute vertigineuse des coûts de productions des énergies photovoltaïques et éolienne, au point d’atteindre des niveaux inférieurs aux énergies traditionnelles – ces dernières entament donc le début de leur déclin économique. En Belgique, certains partis politiques veulent des garanties de chiffres avant de s’engager dans un Pacte énergétique nous permettant de nous passer, entre autre, du nucléaire (lire notre article Pacte énergétique : les chiffres donnent l’avantage aux renouvelables). Vous vouliez des chiffres ? En voici. Le soleil à 15€/MWh En octobre 2017, le photovoltaïque a battu un record mondial lors d’un appel d’offre en Arabie Saoudite : le prix de vente de l’énergie pour une installation solaire non-subsidiée est tombé à 15,2€/MWh produit. Ce record a ensuite été égalisé en novembre au Chili où l’enchère photovoltaïque la plus basse a atteint 15€/MWh. Au Chili, les 600 MW en enchère se sont vendus en moyenne à 27,5€/MWh. En Arabie saoudite, les 300 MW en enchère se sont vendus à moins de 25€/MWh (pour 7 lots sur les 8). En Argentine, plus de 550 MW ont été octroyés fin novembre à 35€/MWh en moyenne (tableau ci-dessous). Le soleil à 43,9€/MWh en Allemagne En Allemagne – pourtant moins ensoleillée que l’Arabie Saoudite -, la chute est aussi nette et le record se place à 43,9€/MWh avec un prix moyen sous les 50€/MWh pour l’ensemble des 222MW octroyés en octobre 2017. Nous n’avons pas de chiffres équivalents pour la Belgique, le système … Continue reading "2017 ou la victoire économique du solaire et de l’éolien"

La France s’ouvre à l’autoconsommation collective

10 octobre 2017

La France connaît actuellement un débat riche et inspirant sur la mise œuvre de l’ordonnance du 27 juillet 2016 relative à l’autoconsommation d’électricité. Ce nouveau cadre réglementaire – ratifié en février 2017 – ouvre la possibilité aux installations renouvelables de moins de 100 kW de disposer d’une autoconsommation collective au sein d’un immeuble, un lotissement ou un quartier en aval d’un même poste de distribution. Telle que prévue en France, l’autoconsommation collective permet de bénéficier de l’effet de foisonnement d’usages électriques d’acteurs différents (résidentiel, bureaux, école, commerce, …) qui se trouvent en aval d’un même poste de distribution électrique. Cela  permet une autoconsommation «naturelle» beaucoup plus importante que dans le cadre d’une vision sur un bâtiment unique, à coût faible. En effet, ce haut taux d’autoconsommation permet de réduire fortement les besoins d’outils de pilotage ou de batteries. Cependant, le récent arsenal réglementaire encadrant la mise en œuvre comporte des dispositions complexes et très restrictives, qui risquent de freiner les projets. Explications de Mélodie de l’Epine, coordinatrice du pôle photovoltaïque de l’association HESPUL (photo ci-dessous). Michel Huart (Renouvelle) : Le cadre réglementaire donne également un statut à l’autoconsommation collective. Quelle en est sa définition ? Mélodie de l’Epine (HESPUL) : C’est le fait de réunir, au sein d’une même personne morale, un ou plusieurs producteurs et un ou plusieurs consommateurs, en aval d’un même poste de distribution. La production sera défalquée sur la facture des consommateurs, selon une clé de répartition décidée entre eux. Le problème, c’est que la clé est basée sur un pas de temps d’une demi-heure. Or l’idée de la consommation collective, c’est de bénéficier d’un foisonnement des usages au sein d’un quartier – résidentiel, bureaux, commerces, … – et de consommer l’équivalent de la production. Mais pas sur l’instantané. … Continue reading "La France s’ouvre à l’autoconsommation collective"

COOPEOS, la coopérative qui développe le bois-énergie

19 septembre 2017

Créée en 2015 et basée à Ottignies, COOPEOS est reconnue comme étant la coopérative wallonne spécialisée dans le bois-énergie. Son expertise s’est développée autour d’un concept innovant : elle développe une filière locale de récolte de déchets verts (branchages issus de la gestion des espaces verts), sèche et transforme la matière en plaquettes et installe des chaudières bois auprès de consommateurs de chaleur locaux. COOPEOS s’adresse ainsi aux écoles, communes, piscines, hôpitaux, maisons de repos ou entreprises qui souhaitent remplacer leur chaudière (gaz ou mazout) et leur propose un service complet (installation, maintenance et combustible vert). Grâce à l’épargne citoyenne, la coopérative peut même financer le projet. Autre dimension intéressante : COOPEOS s’appuie sur ses projets pour mener des actions de sensibilisation à l’énergie durable avec des partenaires locaux. Un projet-pilote a été inauguré en juin 2017 au Moulin de la Hunelle à Chièvres, désormais alimenté par une chaudière bois de 200 kW. Caroline Lambin, co-fondatrice de COOPEOS et Responsable commerciale, nous donne ses premiers retours d’expérience. Christophe Haveaux (Renouvelle) : Comment s’est concrétisé votre premier projet ? Est-il représentatif de votre concept de « Biomasse locale pour une chaleur durable » ? Caroline Lambin (COOPEOS) : C’est un cas idéal car la filière complète se trouve réunie en un seul lieu. Il s’agit d’une entreprise de travail adapté qui mène notamment une activité d’entretien de parcs et jardins qui génère chaque année 1500 m3 de déchets verts. Nous avions donc une ressource locale disponible. L’entreprise est également consommatrice de chaleur, par ses autres activités – menuiserie, blanchisserie, HORECA, … Nous transformons donc leurs déchets verts pour chauffer leurs bâtiments (voir photo en haut de l’article). Nous produisons là-bas 300 tonnes de combustible, soit l’équivalent de 150.000 litres de mazout par an. … Continue reading "COOPEOS, la coopérative qui développe le bois-énergie"

Le photovoltaïque a déjà remboursé sa dette énergétique

11 janvier 2017

Une méta-étude hollandaise revient sur 40 ans de développement photovoltaïque. Et le bilan environnemental est positif, même si le produit vient de Chine ! Les résultats publiés dans la revue Nature Communications le 6 décembre 2016 ont tout du cadeau de St Nicolas, à la différence près qu’ils sont bien réels, eux ! On sait déjà que le photovoltaïque fait partie, avec l’éolien, des moyens de production d’électricité les moins chers partout au monde. Il y a pléthore d’articles sur le sujet et les évolutions ne font qu’accélérer ce fait. On sait aussi qu’un système photovoltaïque rembourse rapidement sa dette énergétique (pour fabriquer un système, on consomme de l’énergie puis celui-ci produit de l’électricité et rembourse sa dette énergétique). En Belgique, sur base d’une production moyenne, le photovoltaïque rembourse au minimum 8 fois sa dette énergétique au cours de sa vie. Grâce à la méta-étude « Re-assessment of net energy production and greenhouse gas emissions avoidance after 40 years of photovoltaics development », on sait maintenant que cela est vrai pour l’ensemble de la filière, à l’échelle mondiale, tant pour les aspects énergétiques que pour les gaz à effet de serre émis lors de la fabrication des systèmes photovoltaïques. Les auteurs identifient la courbe d’apprentissage des coûts énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre associés à la production photovoltaïque. Selon les différentes études qu’ils ont pu consulter, ils constatent ceci : chaque fois que la puissance photovoltaïque installée double, les besoins énergétiques de cette industrie diminuent de 12 à 13 % et les émissions de gaz à effet de serre associées diminuent de 17 à 24%. Considérant cette dynamique, les auteurs ont calculé la balance entre les dettes et les bénéfices cumulés depuis l’émergence de cette technologie. Les deux points de ruptures, … Continue reading "Le photovoltaïque a déjà remboursé sa dette énergétique"

2016, année charnière pour le véhicule électrique

29 novembre 2016

Le « scandale VW » se traduit par un boom des alternatives électriques Révélé fin 2015, le « scandale VW » a surtout fait sentir ses répercussions pratiques en 2016. La plupart des constructeurs automobiles ont triché et menti sur les niveaux d’émission de CO2 de leurs modèles thermiques, bafouant ainsi  les normes environnementales qui leur sont légitimement imposées. La technologie des moteurs à explosion se voit largement ternie par ce « dieselgate », d’autant plus que le secteur automobile maintient un discours de déni, comme en témoigne ce reportage hilarant du Quotidien au mondial de l’automobile à Paris. Pour retrouver une certaine crédibilité, les constructeurs misent désormais sur les modèles électriques ou hybrides. Fin 2016, toutes les grandes marques s’y mettent. Volkswagen annonce 5 modèles full électriques pour 2020. De son côté, Toyota se voit obligé de développer des modèles full électrique, pour ne pas rater ce nouveau marché, en attendant peut-être un déploiement de l’hydrogène sur lequel le japonais a principalement misé jusque-là. Les alternatives sont sérieuses. Une voiture électrique consomme 3 fois moins d’énergie que son équivalent thermique pour effectuer le même trajet à la même vitesse. Et cette électricité peut, dès aujourd’hui, être issue des flux solaires et venteux, photovoltaïques et éoliens. Il est donc possible de rouler réellement propre et local. Par ailleurs, les impacts politiques du « dieselgate » ont stimulé plusieurs villes ou Etats du monde à prendre des résolutions qui bannissent, à court ou moyen terme, certains types de motorisations polluantes. Le parlement flamand a ainsi adopté le 24 novembre dernier une résolution particulièrement ambitieuse, qui entend bannir les moteurs diesel et à essence : 50% des véhicules vendus en Flandre en 2030 seront électriques puis 100% en 2050. 300km d’autonomie électrique En 2016, la populaire Renault Zoé, symbole … Continue reading "2016, année charnière pour le véhicule électrique"

Les mini-éoliennes « Tulipes » ne produiront quasi rien

5 septembre 2016

La commune de Donceel, en région liégeoise, annonce l’installation de 100 mini-éoliennes « Tulipes » sur plusieurs sites, en partenariat avec le fabricant américain Flower Turbines, qui souhaite en faire une plate-forme de démonstration en Europe. L’APERe, association belge de référence dans le domaine des énergies renouvelables, a aussitôt réagi par communiqué. « Malgré l’image novatrice de ce projet, l’APERe attire l’attention des autorités communales sur les nombreux risques et les retours d’expérience souvent négatifs qui ont été vécus en matière de micro-éoliennes et auxquels Flower Turbines ne semblent malheureusement pas échapper. » En effet, les éoliennes de faible puissance (inférieure à 50 kW) lancées sur le marché sont très rarement conformes à la norme internationale en matière de micro-génératrices – à savoir la norme IEC 61400-2. Des turbines non conformes Cette norme, européenne mais reconnue mondialement, garantit à la fois la solidité des matériaux, la fiabilité des composants électroniques, le respect des normes de bruit et, surtout, la certification du productible annuel, c’est-à-dire la garantie que le nombre de kWh annoncé sera bien produit annuellement pour chaque type de gisement venteux. On s’en doute, le processus de certification à la norme IEC exige de nombreux contrôles et analyses, ainsi que des tests approfondis sur site-pilote en conditions extrêmes. Ce processus entraîne pour le fabricant un coût important et impacte de manière significative le prix de vente de l’éolienne. Mais seule une machine certifiée conforme à la norme internationale permet d’avoir une garantie en matière de production électrique. Aucune garantie sur le productible Or, c’est précisément là que le bât blesse : la grande majorité des micro-éoliennes ne sont pas conformes à la norme, et rares sont les fabricants qui annoncent les performances réelles de leurs prototypes. « Résultat : les exemples foisonnent de micro-éoliennes … Continue reading "Les mini-éoliennes « Tulipes » ne produiront quasi rien"

Et maintenant : place à l’autoproduction !

20 mai 2016

Oui … et non, c’est une question de point de vue Si je me place du côté du prosumer, ce qui m’importe, c’est que l’électricité que je consomme provienne le plus possible de mon installation photovoltaïque. Un peu comme si j’étais devenu mon propre fournisseur d’électricité : au-delà d’une éventuelle diminution de prix, la seule plus-value qualitative de mon nouveau fournisseur est qu’il m’assure une grande proportion d’énergie « verte ». Un prosumer a donc intérêt à ce que l’électricité qu’il consomme soit la plus autoproduite possible. > Autoproduction, mon souci est donc : d’où vient l’électricité que je consomme ? Si je me place du côté du réseau électrique, ce qui m’importe, c’est de prévoir si j’aurai assez de production, d’où qu’elle vienne, pour assurer la consommation. Les réseaux étant dimensionnés en capacité décroissante vers la basse tension, mon souci spécifique « photovoltaïque » est d’éviter que mon réseau soit inondé de cette puissance solaire en plein midi (congestion, surtensions). Je souhaite donc qu’un maximum de la production photovoltaïque décentralisée puisse être, simultanément, consommée sur place. > Autoconsommation, mon souci est donc : où va l’électricité photovoltaïque produite ? Graphiques : deux points de vue pour un même profil prosumer. Non, ce n’est pas la même chose Non, ce n’est pas la même chose, car l’impact d’un discours ou de l’autre est radicalement différent. En effet, le point commun est que l’acteur visé est, dans les deux cas, celui qui vit sous les capteurs photovoltaïques. Et cette personne aura un comportement radicalement différent en fonction de la manière dont je m’adresse à elle. Si je lui parle d’autoconsommation, je vais lui imposer le souci de « où va l’électricité que je produis ? ». Il s’agit évidemment d’une question hors de propos … Continue reading "Et maintenant : place à l’autoproduction !"

L’électrolyse de l’eau pour valoriser l’électricité renouvelable excédentaire

9 septembre 2015

Les anglo-saxons l’ont baptisée « Power-to-Gas » (PtG). Une solution qui consiste à utiliser l’électricité excédentaire des productions renouvelables – principalement éoliennes et solaires – pour produire par électrolyse de l’oxygène (O2) et de l’hydrogène (H2). Ces gaz peuvent alors être aisément stockés ou valorisés à travers différents usages. De quoi répondre à la question de la variabilité du renouvelable. La société flamande Hydrogenics, située à Oevels près d’Anvers, est l’une des rares entreprises belges à explorer cette piste. Elle nous a expliqué son intérêt. Sur le papier, la démarche est séduisante. L’électricité (ici renouvelable) produit, par électrolyse, de l’eau, de l’oxygène (O2) et de l’hydrogène (H2). Le premier gaz peut être rejeté dans l’atmosphère ou commercialisé, notamment dans les hôpitaux. De son côté, l’hydrogène peut aisément trouver preneur dans l’industrie, en particulier celle de la chimie et celle de la pétrochimie. Il constitue aussi une des pistes en matière de mobilité (gaz combustible, hydrogène carburant, méthanol, CNG…) pour s’affranchir des carburants fossiles. Mais le plus intéressant, pour ceux qui planchent sur la transition énergétique, c’est que cet hydrogène peut aussi être injecté tel quel dans le réseau de gaz de ville, sous sa forme initiale (H2), bien que dans des proportions très limitées : 2 à 3% au stade actuel. Cette limite est imposée par les gestionnaires de réseaux de gaz pour diverses raisons liées à la sécurité, à la structure des canalisations et des citernes de stockage, ou à la compatibilité avec les utilisateurs finaux (certaines turbines à gaz n’acceptent que de très faibles taux d’hydrogène). Or cette limite n’a plus lieu si on méthanise l’hydrogène pour en faire un méthane de synthèse. La fameuse question du stockage se trouve ainsi techniquement résolue via un autre vecteur – le gaz … Continue reading "L’électrolyse de l’eau pour valoriser l’électricité renouvelable excédentaire"

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