La question des émissions de particules produites par les chaudières biomasse (bois, pellet, plaquette) a été posé lors d'un séminaire sur les réseaux de chaleur
La question des émissions de particules produites par les chaudières biomasse (bois, pellet, plaquette) a été posée lors d’un séminaire sur les réseaux de chaleur. La ville de Bruxelles possède en effet une réglementation sur la qualité de l’air stricte envers les systèmes polluants. L’ICEDD (Institut de Conseil et d’Etudes en Développement Durable) a répondu à cette question en précisant que si le système biomasse est centralisé et performant et qu’il dispose d’un système de filtre, la pollution émise par les fumées est nettement moins importante que des systèmes à biomasse classiques individuels (poêle à bois, pellets, chaudière à plaquettes, …). La remise en question de développer la biomasse à Bruxelles serait plutôt autour de l’approvisionnement et de la disponibilité en ressource locale (bois, déchets de bois, résidus de taille d’arbres,….). Pour l’approvisionnement local, la région pourrait s’inspirer de projet comme celui développé à Louvain-la-Neuve, où le réseau de chaleur qui alimente plusieurs bâtiments de l’UCL avec des déchets de bois récupéré dans les centres de tri (palettes, meubles et autres résidus valorisables énergétiquement).
À Charleroi, les réseaux de chaleur utilisant de la biomasse locale, seront surtout développés dans la périphérie de la ville, là où certaines cultures dédiées pourraient être cultivées sur des friches.
Cette carte ci-dessus, illustre le potentiel de la ville de Charleroi : les zones bleues représentent le potentiel de réseaux de chaleur utilisant la géothermie minière pour alimenter le centre urbain, en rouge le potentiel de réseaux alimentés par des industries qui ont de la chaleur fatale à revaloriser, et en brun, les zones urbaines avec un potentiel de micro réseau de chaleur biomasse à développer.