Observatoire hydroénergie

Voici les principaux chiffres du secteur de l’hydroélectricité en Belgique.
Retrouvez aussi toutes les informations de base sur la page dédiée à l’hydroélectricité.

Puissance installée

Fin 2020, le parc belge totalise près de 114 MW répartis sur 166 sites de production.

La très grande majorité de la puissance est installée en Wallonie (111 MW), qui a vu en 2020, la mise en service de la centrale de Houx (1,3 MW) sur la Meuse, de la centrale des Grosses-Battes (1,4 MW) sur l’Ourthe, la cure de jouvance de quelques sites : Centrale de Beaupain à Cierreux (132 kW), Centrale des Forges à Anseremme (70 kW) et Centrale du Maka à Yvoir ainsi que l’équipement du site du Chatelet à Habay (21 kW) et de trois sites d’anciens moulins.

En Flandre, 5,6 MW sont installés, sur 13 sites. Les plus grosses puissances se concentrent sur les stations de pompage turbinage sur le canal Albert et la Meuse : l’eau est pompée de l’amont vers l’aval pour le soutien à l’étiage ou pour compenser les éclusées et elle est turbinée quand il y a plus d’eau que nécessaire.

Centrale hydrolique de Ivot Ramet, SPE LUMINUS

Une production Wallonne

L’essentiel de la puissance (83%) est au fil de l’eau.

Les barrages (17% de la puissance) qui sont exploités pour l’hydroénergie sont localisés à Bévercé (Malmédy), à Butgenbach, sur le Complexe de la Vesdre (Eupen), sur le Complexe de l’Ourthe (Nadrin), sur l’Eau d’Heure, à la Gileppe (Verviers) et sur la Vierre (Chiny).

Historiquement, ces barrages ont été construits à des fins de retenue d’eau potable, comme bassin d’écrêtage pour les crues ou comme soutien pour les voies hydrauliques (adduction d’eau, régulation de débit) et la fonction hydroélectrique a ensuite été exploitée (à l’exception du barrage de la Vierre construit pour assurer les pointes de demande en électricité).

La carte à côté illustre la répartition géographique des centrales hydroélectriques en Belgique selon leur puissance installée.

Production annuelle

* En absence de données des bilans régionaux à partir de 2018, la production électrique annuelle d’une centrale hydroélectrique est estimée en fonction du taux de charge. Pour un intervalle de temps déterminé, le taux de charge (TC) est le rapport de l’énergie effectivement fournie par la centrale à l’énergie qui pourrait être produite si la centrale fonctionnait en régime continu à pleine puissance. On observe que le taux de charge annuel des centrales hydroélectriques en Belgique se situe selon les cours d’eau entre 35 et 60%. Les données de pluviométrie et les informations sur les indisponibilités de centrales sont également considérées dans l’estimation.