Un printemps exceptionnellement ensoleillé a permis à la Belgique de battre son record d'heures de prix négatifs sur le marché de l'électricité.
Dimanche 10 août signait un record : celui du nombre d’heures de prix négatifs sur le marché de l’électricité. La Belgique comptabilise déjà plus de 408 heures. Selon Eneco, qui nous partage ces informations, dans le cas d’un scénario météo favorable, ces heures pourraient grimper jusqu’à 800 heures encore cette année, soit deux fois plus par rapport à 2024.
La cause de ce record est principalement due à la conjugaison d’une production solaire importante (elle-même ayant pour origine un printemps très lumineux et une expansion des installations solaires chez les particuliers) et la faible demande en électricité, surtout les week-ends ensoleillés.
L’amplitude qu’ont connu ces prix a été extrême avec -462 €/MWh le 11 mai et +517 €/MWh le 1er juillet. Phénomène récent, il était encore assez anecdotique il y a cinq ans mais il semblerait qu’il faille s’habituer à le voir se reproduire dans les années à venir.
Pour la plupart des consommateurs, ces prix négatifs de l’électricité n’auront pas beaucoup d’impact mais ceux ayant souscrit à un contrat d’énergie dynamique recevront une compensation.
Une situation qui devrait pousser à d’avantage de flexibilité dans le réseau mais aussi à une utilisation plus flexible de l’énergie de la part du consommateur.