Projet plein de promesses pour la transition énergétique de la Belgique, les espoirs d’accomplissement des prochaines phases de l’île énergétique Princesse Elisabeth semblent coulés.
Les craintes se confirment de plus en plus quant à la suite donnée aux futures phases de l’île énergétique, notamment celle concernant l’infrastructure en courant continu. Après plusieurs renvois de balle entre la CREG, Elia et le gouvernement, une décision semble avoir été prise, et c’est Bart De Wever qui l’a annoncée à l’occasion d’une interview marquant ses 100 premiers jours en tant que Premier ministre.
En effet, seule la première phase sera achevée, importante pour la connexion des parcs offshore belges ainsi que pour le raccordement avec le Royaume-Uni. Un dérapage trop important des coûts aurait donc eu raison des prochaines phases du projet mais peut-être pas définitivement. Le gouvernement doit encore décider, dans les semaines à venir (fin mai), s’il choisit l’option du report de l’infrastructure en courant continu ou s’il y renonce.
Pour rappel, le budget initial était estimé à 2,2 milliards d’euros ; il avoisinerait désormais les 8 milliards, dont près de la moitié concerne cette infrastructure spécifique.
Coup du sort, la nouvelle tombe alors que les premiers caissons de l’île énergétique Princesse Elisabeth ont été placés fin avril.