L’administration bruxelloise de l’environnement a déménagé. Elle s’est installée dans les plus grands bureaux passifs de Belgique, qui intègrent le photovoltaïque au bâtiment (BIPV). Un exemple trop rare en Belgique.
L’administration bruxelloise de l’environnement a déménagé. Elle s’est installée dans les plus grands bureaux passifs de Belgique, qui intègrent le photovoltaïque au bâtiment (BIPV). Un exemple trop rare en Belgique.
Avec plus de 16 000 m² de surface, le nouveau siège de Bruxelles-Environnement représente les plus grands bureaux passifs de Belgique et se classe deuxième au niveau européen. Ce bâtiment exemplaire, situé à Tour & Taxi, intègre également 700 m² de modules photovoltaïques. C’est la plus grande surface BIPV réalisée à ce jour en Région bruxelloise. L’installation offre une puissance de 104 kWc pour une production annuelle estimée à 90 MWh.
Les défis techniques n’étaient pas minces: les modules monocristallins noirs épousent un toit incurvé vers les façades (voir illustration), les éléments technologiques s’avèrent invisibles (les structures de montages, les câbles et la connectique étant placés sous le silicium), tandis que l’épaisseur des modules a été adaptée pour supporter le poids des techniciens chargés du nettoyage. Bref, les modules interviennent ici en tant que véritable matériau constructif, en substitution au revêtement.
Ces défis ont été relevés par l’entreprise verviétoise ISSOL, qui multiplie depuis quelques années des réalisations de référence en Belgique et en France (gare TGV de Perpignan, ministère de la Défense à Paris, …). Pour cette nouvelle réalisation, ISSOL souligne le contexte qui a permis de concrétiser le projet : la directive européenne « Nearly-Zero Energy Building » et sa transposition avancée en Région bruxelloise – dès 2015, au lieu de 2018-2020 dans les autres Etats-membres.
Cet exemple de réalisation, trop rare en Belgique, montre une voie possible pour redéployer une activité photovoltaïque sur un marché ciblé.